mercredi 25 novembre 2009

Vent et pluie


Suzhou, 17h, près du Jardin de la Politique des Simples. Un flux d'ombres en capes vives trace entre les flaques.

Vent et pluie


Suzhou, 17h, près du Jardin de la Politique des Simples. Un flux d'ombres en capes vives trace entre les flaques.

Vent et pluie


Suzhou, 17h, près du Jardin de la Politique des Simples. Un flux d'ombres en capes vives trace entre les flaques.

mardi 24 novembre 2009

Le sac rose


Parc du Temple du Soleil, vue sur l'autel du soleil

Le sac rose


Parc du Temple du Soleil, vue sur l'autel du soleil

Le sac rose


Parc du Temple du Soleil, vue sur l'autel du soleil

lundi 23 novembre 2009

Où sont les Hanzhounais ?


On me fait remarquer qu'il n'y a jamais plus de deux personnes sur mes photos d'une ville surpeuplée.

C'est pour une raison simple: tout le monde est concentré sur ce chemin tranquille entre deux eaux.

Où sont les Hanzhounais ?


On me fait remarquer qu'il n'y a jamais plus de deux personnes sur mes photos d'une ville surpeuplée.

C'est pour une raison simple: tout le monde est concentré sur ce chemin tranquille entre deux eaux.

Où sont les Hanzhounais ?


On me fait remarquer qu'il n'y a jamais plus de deux personnes sur mes photos d'une ville surpeuplée.

C'est pour une raison simple: tout le monde est concentré sur ce chemin tranquille entre deux eaux.

dimanche 22 novembre 2009

Au sommet


Une fois que vous avez élevé une tour, bien sûr plus haute que celles du voisinage, il serait bête de ne pas profiter de l'altitude durement acquise - mais que faire quand on a plus d'argent que d'idées?

Au 47e étage de la tour Radisson, à Shanghai, entre des demi-colonnes gréco-romaines, un groupe de musique philippin renvoie des échos îlotes sous un dôme constellé de lumières en éclats de smarties.

Au sommet


Une fois que vous avez élevé une tour, bien sûr plus haute que celles du voisinage, il serait bête de ne pas profiter de l'altitude durement acquise - mais que faire quand on a plus d'argent que d'idées?

Au 47e étage de la tour Radisson, à Shanghai, entre des demi-colonnes gréco-romaines, un groupe de musique philippin renvoie des échos îlotes sous un dôme constellé de lumières en éclats de smarties.

Au sommet


Une fois que vous avez élevé une tour, bien sûr plus haute que celles du voisinage, il serait bête de ne pas profiter de l'altitude durement acquise - mais que faire quand on a plus d'argent que d'idées?

Au 47e étage de la tour Radisson, à Shanghai, entre des demi-colonnes gréco-romaines, un groupe de musique philippin renvoie des échos îlotes sous un dôme constellé de lumières en éclats de smarties.

Ce que j'ai vu de Suzhou


Conformément au principe qui est de chercher ce qu'on a perdu là où c'est éclairé, voici la seule photo que j'aie prise de Suzhou.

Ayant manqué le bus matinal de Hangzhou, j'arrive en fin d'après-midi, alors qu'il pleut à verse. Les jardins qui ont rendu Suzhou célèbre - Jardin de la Politique des Simples, Jardin du couple retraité, Jardin où l'on s'attarde - montrent porte close. Sous la pluie battante, naviguant entre les flaques, je marche vers le centre ville, tâchant d'éviter le flot des vélocipédistes, qui pour l'occasion se sont enveloppés dans des imperméables englobants aux couleurs vives.

La nuit vient de tomber, elle ne laisse que ce garage d'éclairé, où un groupe d'habitants conciliabule.

Ce que j'ai vu de Suzhou


Conformément au principe qui est de chercher ce qu'on a perdu là où c'est éclairé, voici la seule photo que j'aie prise de Suzhou.

Ayant manqué le bus matinal de Hangzhou, j'arrive en fin d'après-midi, alors qu'il pleut à verse. Les jardins qui ont rendu Suzhou célèbre - Jardin de la Politique des Simples, Jardin du couple retraité, Jardin où l'on s'attarde - montrent porte close. Sous la pluie battante, naviguant entre les flaques, je marche vers le centre ville, tâchant d'éviter le flot des vélocipédistes, qui pour l'occasion se sont enveloppés dans des imperméables englobants aux couleurs vives.

La nuit vient de tomber, elle ne laisse que ce garage d'éclairé, où un groupe d'habitants conciliabule.

Ce que j'ai vu de Suzhou


Conformément au principe qui est de chercher ce qu'on a perdu là où c'est éclairé, voici la seule photo que j'aie prise de Suzhou.

Ayant manqué le bus matinal de Hangzhou, j'arrive en fin d'après-midi, alors qu'il pleut à verse. Les jardins qui ont rendu Suzhou célèbre - Jardin de la Politique des Simples, Jardin du couple retraité, Jardin où l'on s'attarde - montrent porte close. Sous la pluie battante, naviguant entre les flaques, je marche vers le centre ville, tâchant d'éviter le flot des vélocipédistes, qui pour l'occasion se sont enveloppés dans des imperméables englobants aux couleurs vives.

La nuit vient de tomber, elle ne laisse que ce garage d'éclairé, où un groupe d'habitants conciliabule.

vendredi 20 novembre 2009

Souffler le chaud et le froid


Derrière les façades de ces grands immeubles de béton sont logés 17 millions de Pékinois; à côté de chaque fenêtre un climatiseur individuel, pour atténuer les canicules et les frimas.

Souffler le chaud et le froid


Derrière les façades de ces grands immeubles de béton sont logés 17 millions de Pékinois; à côté de chaque fenêtre un climatiseur individuel, pour atténuer les canicules et les frimas.

Souffler le chaud et le froid


Derrière les façades de ces grands immeubles de béton sont logés 17 millions de Pékinois; à côté de chaque fenêtre un climatiseur individuel, pour atténuer les canicules et les frimas.

mardi 17 novembre 2009

Oasis

Toute la journée, je marchais parmi la foule des visiteurs, autour du lac de Hangzhou, ou bien j'étais pris dans la frénésie du trafic - autobus, vélos, voitures, motocyclettes, piétons sur le champ de bataille.

4 millions d'habitants. 40 millions de visiteurs par an.

A l'heure où les lions vont boire, ici il fait nuit. A un coin de rue de la rue touristique Hefang Lu, j'avise un escalier en pente raide, qui enrobe une colline surplombant le quartier. Je la gravis lentement. Le chemin serpente entre les camphriers, qui atténuent la clameur de la circulation. Je croise des promeneurs épars; pour quelques couples, c'est l'heure du taichichuan sous la veille des petites pagodes. J'atteins bientôt un temple qui coiffe la colline, hauts murs, portes closes. Le chemin se poursuit sur terrain plat.
Soudain, place du village. Deux boui-bouis, quelques tables, des joueurs de cartes et de dominos, à l'ombre des camphriers séculaires. Cliquettement saccadé des dominos, exclamations, rires à toutes les tables. Le "restaurateur" a fait son comptoir d'un meuble rustique; il en sort un menu crasseux; j'opine à ce qu'il me suggère et je m'attable.


A la table voisine, deux jeunes couples rient bruyamment. Un fatras de verres s'y empile, à côté de de bols, de bouteilles à moitié vides, d'assiettes, d'emballages, de plats à demi finis. Au moment de partir - deux par deux - l'une des jeunes femmes, en jupe rayée marine et blanc (la mode à Hangzhou?) trébuche et rit; l'autre a les cheveux haut relevés sur le front.

La place pavée de grandes dalles est cernée par les ombres des camphriers, immobiles dans le soir. Derrière, on devine les hauts murs d'un temple, le dessin de ses toits courbes, la densité de son silence. Le murmure de la ville semble lointain, décalé. Ou plutôt ce lieu sans agitation, à taille humaine, est-il hors de propos !

Ma soupe de nouilles au boeuf ingérée, je m'attarde. J'écoute la musique de ces paroles que je ne comprends pas.

Au moment de partir, je passe devant quatre hommes qui boivent et rient entre deux parties de cartes.

Je tâche de ne pas les déranger.

Oasis

Toute la journée, je marchais parmi la foule des visiteurs, autour du lac de Hangzhou, ou bien j'étais pris dans la frénésie du trafic - autobus, vélos, voitures, motocyclettes, piétons sur le champ de bataille.

4 millions d'habitants. 40 millions de visiteurs par an.

A l'heure où les lions vont boire, ici il fait nuit. A un coin de rue de la rue touristique Hefang Lu, j'avise un escalier en pente raide, qui enrobe une colline surplombant le quartier. Je la gravis lentement. Le chemin serpente entre les camphriers, qui atténuent la clameur de la circulation. Je croise des promeneurs épars; pour quelques couples, c'est l'heure du taichichuan sous la veille des petites pagodes. J'atteins bientôt un temple qui coiffe la colline, hauts murs, portes closes. Le chemin se poursuit sur terrain plat.
Soudain, place du village. Deux boui-bouis, quelques tables, des joueurs de cartes et de dominos, à l'ombre des camphriers séculaires. Cliquettement saccadé des dominos, exclamations, rires à toutes les tables. Le "restaurateur" a fait son comptoir d'un meuble rustique; il en sort un menu crasseux; j'opine à ce qu'il me suggère et je m'attable.


A la table voisine, deux jeunes couples rient bruyamment. Un fatras de verres s'y empile, à côté de de bols, de bouteilles à moitié vides, d'assiettes, d'emballages, de plats à demi finis. Au moment de partir - deux par deux - l'une des jeunes femmes, en jupe rayée marine et blanc (la mode à Hangzhou?) trébuche et rit; l'autre a les cheveux haut relevés sur le front.

La place pavée de grandes dalles est cernée par les ombres des camphriers, immobiles dans le soir. Derrière, on devine les hauts murs d'un temple, le dessin de ses toits courbes, la densité de son silence. Le murmure de la ville semble lointain, décalé. Ou plutôt ce lieu sans agitation, à taille humaine, est-il hors de propos !

Ma soupe de nouilles au boeuf ingérée, je m'attarde. J'écoute la musique de ces paroles que je ne comprends pas.

Au moment de partir, je passe devant quatre hommes qui boivent et rient entre deux parties de cartes.

Je tâche de ne pas les déranger.

Oasis

Toute la journée, je marchais parmi la foule des visiteurs, autour du lac de Hangzhou, ou bien j'étais pris dans la frénésie du trafic - autobus, vélos, voitures, motocyclettes, piétons sur le champ de bataille.

4 millions d'habitants. 40 millions de visiteurs par an.

A l'heure où les lions vont boire, ici il fait nuit. A un coin de rue de la rue touristique Hefang Lu, j'avise un escalier en pente raide, qui enrobe une colline surplombant le quartier. Je la gravis lentement. Le chemin serpente entre les camphriers, qui atténuent la clameur de la circulation. Je croise des promeneurs épars; pour quelques couples, c'est l'heure du taichichuan sous la veille des petites pagodes. J'atteins bientôt un temple qui coiffe la colline, hauts murs, portes closes. Le chemin se poursuit sur terrain plat.
Soudain, place du village. Deux boui-bouis, quelques tables, des joueurs de cartes et de dominos, à l'ombre des camphriers séculaires. Cliquettement saccadé des dominos, exclamations, rires à toutes les tables. Le "restaurateur" a fait son comptoir d'un meuble rustique; il en sort un menu crasseux; j'opine à ce qu'il me suggère et je m'attable.


A la table voisine, deux jeunes couples rient bruyamment. Un fatras de verres s'y empile, à côté de de bols, de bouteilles à moitié vides, d'assiettes, d'emballages, de plats à demi finis. Au moment de partir - deux par deux - l'une des jeunes femmes, en jupe rayée marine et blanc (la mode à Hangzhou?) trébuche et rit; l'autre a les cheveux haut relevés sur le front.

La place pavée de grandes dalles est cernée par les ombres des camphriers, immobiles dans le soir. Derrière, on devine les hauts murs d'un temple, le dessin de ses toits courbes, la densité de son silence. Le murmure de la ville semble lointain, décalé. Ou plutôt ce lieu sans agitation, à taille humaine, est-il hors de propos !

Ma soupe de nouilles au boeuf ingérée, je m'attarde. J'écoute la musique de ces paroles que je ne comprends pas.

Au moment de partir, je passe devant quatre hommes qui boivent et rient entre deux parties de cartes.

Je tâche de ne pas les déranger.

dimanche 15 novembre 2009

Hangzhou - Vegas


Quand Obama verra Hu, ils pourront comparer cet escalator à son jumeau installé à Las Vegas, dans la copie du Ponte Vecchio.

Hangzhou - Vegas


Quand Obama verra Hu, ils pourront comparer cet escalator à son jumeau installé à Las Vegas, dans la copie du Ponte Vecchio.

Hangzhou - Vegas


Quand Obama verra Hu, ils pourront comparer cet escalator à son jumeau installé à Las Vegas, dans la copie du Ponte Vecchio.

jeudi 12 novembre 2009

Voir Hangzhou et mourir

Hangzhou est une ville romantique.

La sagesse chinoise elle-même le dit :
"Au ciel, il y a le paradis; sur terre, il y a Hangzhou et Suzhou"
La sagesse du touriste, elle, dit qu'il y a une foule démentielle sur la promenade autour du lac.
Il y a ceux qui marchent, groupes d'amis qui parlent fort, s'exclament, rient, d'un "beautiful scenic spot" à l'autre. A midi, ils prennent des brochettes cuites dans l'huile bouillante, des pains fourrés de viande et s'asseyent dans un kiosque en pagode.

Il y a ceux qui sont pressés, qui optent pour la voiturette électrique et se font transporter au pas de course d'un embarcadère à un temple, d'un parc à une colline. Un guide leur débite tout ce qu'il convient de retenir de Hangzhou.

Il y a aussi, sur chaque banc, de dix mètres en dix mètres le long des dix kilomètres de rive, un couple d'amoureux penchés l'un sur l'autre face à l'étendue - car n'oublions pas, Hangzhou est une ville romantique.


Sur les eaux calmes du lac, une nuée de bateaux vogue : de grande taille pour rejoindre les îles rapidement, de petite taille et mus par la rame d'un guide pour des familles tout en admiration; dans un style neuf et bon marché, ou attifés comme des jonques pour goûter l'authenticité d'une traversée comme au temps des empereurs.

Au loin, sur les collines avalées par la brume, on imagine un cortège de randonneurs renouveler le rite d'ascension de sommet. Pic venu en volant, pic du Nord, pic de l'Esprit retiré, qui s'étagent en plans successifs selon l'éloignement - teintes du vert au gris, teintes du gris au blanc.

Partout l'air résonne de bruits de circulation, de discussions animées qui résonnent et s'estompent sur l'aire du lac.

Voir Hangzhou et mourir

Hangzhou est une ville romantique.

La sagesse chinoise elle-même le dit :
"Au ciel, il y a le paradis; sur terre, il y a Hangzhou et Suzhou"
La sagesse du touriste, elle, dit qu'il y a une foule démentielle sur la promenade autour du lac.
Il y a ceux qui marchent, groupes d'amis qui parlent fort, s'exclament, rient, d'un "beautiful scenic spot" à l'autre. A midi, ils prennent des brochettes cuites dans l'huile bouillante, des pains fourrés de viande et s'asseyent dans un kiosque en pagode.

Il y a ceux qui sont pressés, qui optent pour la voiturette électrique et se font transporter au pas de course d'un embarcadère à un temple, d'un parc à une colline. Un guide leur débite tout ce qu'il convient de retenir de Hangzhou.

Il y a aussi, sur chaque banc, de dix mètres en dix mètres le long des dix kilomètres de rive, un couple d'amoureux penchés l'un sur l'autre face à l'étendue - car n'oublions pas, Hangzhou est une ville romantique.


Sur les eaux calmes du lac, une nuée de bateaux vogue : de grande taille pour rejoindre les îles rapidement, de petite taille et mus par la rame d'un guide pour des familles tout en admiration; dans un style neuf et bon marché, ou attifés comme des jonques pour goûter l'authenticité d'une traversée comme au temps des empereurs.

Au loin, sur les collines avalées par la brume, on imagine un cortège de randonneurs renouveler le rite d'ascension de sommet. Pic venu en volant, pic du Nord, pic de l'Esprit retiré, qui s'étagent en plans successifs selon l'éloignement - teintes du vert au gris, teintes du gris au blanc.

Partout l'air résonne de bruits de circulation, de discussions animées qui résonnent et s'estompent sur l'aire du lac.

Voir Hangzhou et mourir

Hangzhou est une ville romantique.

La sagesse chinoise elle-même le dit :
"Au ciel, il y a le paradis; sur terre, il y a Hangzhou et Suzhou"
La sagesse du touriste, elle, dit qu'il y a une foule démentielle sur la promenade autour du lac.
Il y a ceux qui marchent, groupes d'amis qui parlent fort, s'exclament, rient, d'un "beautiful scenic spot" à l'autre. A midi, ils prennent des brochettes cuites dans l'huile bouillante, des pains fourrés de viande et s'asseyent dans un kiosque en pagode.

Il y a ceux qui sont pressés, qui optent pour la voiturette électrique et se font transporter au pas de course d'un embarcadère à un temple, d'un parc à une colline. Un guide leur débite tout ce qu'il convient de retenir de Hangzhou.

Il y a aussi, sur chaque banc, de dix mètres en dix mètres le long des dix kilomètres de rive, un couple d'amoureux penchés l'un sur l'autre face à l'étendue - car n'oublions pas, Hangzhou est une ville romantique.


Sur les eaux calmes du lac, une nuée de bateaux vogue : de grande taille pour rejoindre les îles rapidement, de petite taille et mus par la rame d'un guide pour des familles tout en admiration; dans un style neuf et bon marché, ou attifés comme des jonques pour goûter l'authenticité d'une traversée comme au temps des empereurs.

Au loin, sur les collines avalées par la brume, on imagine un cortège de randonneurs renouveler le rite d'ascension de sommet. Pic venu en volant, pic du Nord, pic de l'Esprit retiré, qui s'étagent en plans successifs selon l'éloignement - teintes du vert au gris, teintes du gris au blanc.

Partout l'air résonne de bruits de circulation, de discussions animées qui résonnent et s'estompent sur l'aire du lac.

mercredi 11 novembre 2009

Morceau de Russie


Pour Dimitri et Laurence... Sur la "Rue des fantômes", encadré par des dizaines de restaurants chinois clones les uns des autres, un petit restaurant russe promène ses bariolages et son originalité chatoyante. Enfin quelqu'un que la neige semble réjouir !

Morceau de Russie


Pour Dimitri et Laurence... Sur la "Rue des fantômes", encadré par des dizaines de restaurants chinois clones les uns des autres, un petit restaurant russe promène ses bariolages et son originalité chatoyante. Enfin quelqu'un que la neige semble réjouir !

Morceau de Russie


Pour Dimitri et Laurence... Sur la "Rue des fantômes", encadré par des dizaines de restaurants chinois clones les uns des autres, un petit restaurant russe promène ses bariolages et son originalité chatoyante. Enfin quelqu'un que la neige semble réjouir !

jeudi 5 novembre 2009

Ville idéale


A l'occasion du soixantenaire de la République populaire, la place Tiananmen se couvre de chars aux couleurs des régions de Chine et des grands objectifs du 11è plan quiquennal. Sous les six siècles de la porte Qianmen, on voit briller la Ville chinoise de demain.

Ville idéale


A l'occasion du soixantenaire de la République populaire, la place Tiananmen se couvre de chars aux couleurs des régions de Chine et des grands objectifs du 11è plan quiquennal. Sous les six siècles de la porte Qianmen, on voit briller la Ville chinoise de demain.

Ville idéale


A l'occasion du soixantenaire de la République populaire, la place Tiananmen se couvre de chars aux couleurs des régions de Chine et des grands objectifs du 11è plan quiquennal. Sous les six siècles de la porte Qianmen, on voit briller la Ville chinoise de demain.

mercredi 4 novembre 2009

Bataillon de serveurs



Huit heures du matin. Les restaurants s'alignent sur la "Rue des Fantômes", une centaine peut-être de chaque côté. Il sont encore fermés à cette heure, leurs néons éteints, leurs salles vides, leurs portes closes. Devant l'un d'entre eux, les gérants passent leur personnel en revue avant la journée de travail.

Bataillon de serveurs



Huit heures du matin. Les restaurants s'alignent sur la "Rue des Fantômes", une centaine peut-être de chaque côté. Il sont encore fermés à cette heure, leurs néons éteints, leurs salles vides, leurs portes closes. Devant l'un d'entre eux, les gérants passent leur personnel en revue avant la journée de travail.

Bataillon de serveurs



Huit heures du matin. Les restaurants s'alignent sur la "Rue des Fantômes", une centaine peut-être de chaque côté. Il sont encore fermés à cette heure, leurs néons éteints, leurs salles vides, leurs portes closes. Devant l'un d'entre eux, les gérants passent leur personnel en revue avant la journée de travail.

mardi 3 novembre 2009

Pekin sous un manteau de neige

Samedi soir, Halloween au Yen. La soirée se termine tard. Quand je sors du club, une fine couche de neige recouvre les voitures garées entre les entrepôts sombres et des flocons se prennent dans mes cheveux. A l'entour, des Austin power et des Geisha, des Swat américains et des infirmières sexy, dans leurs costumes usés par la nuit, gesticulent et conciliabulent. Pas de taxi pour rentrer; je grelotte dans le vent et le froid saisissant.

Puis je marchais entre usines et galeries d'art, sans croiser âme qui vive. De loin en loin, des réverbères jetaient une clarté jeune sur les trottoirs sales. Au-dessus des devantures éteintes, je lus "Galerie d'art" ou "Université d'électro-optique". Parfois, une sculpture s'élevait au coin d'une grille - figure grimaçante en couleurs acides ou formes d'acier pointues et déchirées. Le silence était irréel, le temps était absent.

Le lendemain, Pékin est blanc.

Les arbres encore verts ploient sous le faix de la neige. Sur les trottoirs, des branches par dizaines jonchent le sol (sur qui sont-elles tombées?). Une armée de factotums, sortie de nulle part, s'affaire à dégager les branches et secouer les arbres.

Devant le centre commercial, des balayeuses ramassent la neige en tas, emmitouflées pour résister au froid et aux flocons qui tombent sans discontinuer. Elles s'adaptent indifféremment au flot des passants, et ne semblent pas soucieuses de l'utilité de leur travail toujours recommencé.

 La plupart des Pékinois prennent la situation avec philosophie - le gouvernement chinois n'a-t-il pas annoncé avoir provoqué la neige à dessein? Sur leurs vélos et tricycles habituels, anorak et bonnet de rigueur, ils vaquent dans la cohue coutumière.

 Mais dans les parcs publics, les appareils de musculation, jaunes et bleus, sont laissés à l'abandon, entourés de neige vierge. Une seule personne pratique encore ses exercices matinaux de Taichichuan.